Moins de bruits s’il vous plait…

Comme communicateur Internet, il faut simplifier, épurer, accroître la lisibilité, etc.

Pourquoi ?

Pour améliorer la qualité de l’expérience utilisateur.

Comment?

Bien des méthodes. L’une d’elle :  réduire le bruit.

Écrire un texte Web crée souvent des tentations dont il faut se méfier.

Par exemple:

  • Écrire à n’en plus finir (on veut tellement que l’utilisateur comprenne)
  • Mettre trop de texte en gras (on veut tellement être référencé)
  • Ajouter une grosse quantité d’animations visuelles (on veut tellement offrir un beau spectacle)

Seulement, trop, c’est comme pas assez. La dose est le poison. À trop vouloir en faire, on finit par agresser l’internaute. Résultat? Il tourne les talons, quitte le site et on ne le revoit plus jamais.

Écrire pour le Web demande de pouvoir dire beaucoup en peu de mots. Pour certains rédacteurs, ça demande une grande confiance lorsque vient le temps de vendre au client un texte considérablement épuré… au même prix que celui que l’on vient de couper de moitié.

Souvent, pour s’en sortir, ils proposeront un texte dynamique à l’excès. Erreur.
En tant que rédacteurs Web, nous avons le mandat de réduire le bruit d’un texte, voire d’une interface éditoriale.

Comment ?

  • Supprimer les animations visuelles (Flash & Cie)
  • Éliminer les fonds d’écran surchargés
  • La mise en relief exagérée (gras, soulignement, etc.)

Un texte Web qui atteint l’objectif est:

  • Efficace
  • Concis
  • Claire

Pour ce faire, il doit éviter à l’internaute de perdre son temps à chercher l’information tellement il est déconcentré par “l’abondance visuelle”.

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