Les 12 règles pour optimiser l’ergonomie de votre site web

Les 12 règles pour optimiser l’ergonomie de votre site web

Les 12 règles pour optimiser l’ergonomie de votre site web

12 règles pour comprendre, auditer et améliorer l’expérience utilisateur de vos sites Web.

Règles définies par Amélie Boucher, issues entre autres des règles heuristiques de Nielsen, Norman, Togazzini, Schneiderman

1 – Architecture.
Analyser ou anticiper les habitudes de navigation de vos utilisateurs (UX Analytics) pour définir la meilleure architecture possible de votre site pour répondre rapidement à leur besoin de recherche. Organiser les contenus selon leurs habitudes (favoriser l’apprentissage externe), ranger les éléments par thématique. L’architecture de l’information constitue les fondations du site sans lesquelles un site sera difficilement utilisable.

2 – Organisation visuelle.
Moins c’est mieux. N’hésitez pas à vérifier en floutant la page qu’on perçoit de gros blocs identifiables, il s’agit de limiter la surcharge visuelle au maximum cela complique la compréhension. Essayer au maximum de placer les animations hors du texte principal de façon à limiter les distractions.

3 – Cohérence
Capitaliser l’apprentissage interne en gardant des repères tout au long de la navigation sur le site, les barres de navigation sont un repère important pour le visiteur : ne pas déplacer/modifier au cours de la visite.

Nomenclature (charte) à respecter pour ne pas perdre le visiteur concernant les termes métiers. Ne pas supprimer les parties importantes (les plus utilisées ?) des pages et uniformiser les formats de présentation (comme les liens). Le comportement du site doit toujours être le même !

Attention : certaines choses différentes doivent être présentées différemment, l’ergonomie ne doit pas brider la créativité. Il faut maintenir cette hétérogénéité au niveau du design. Le métier d’ergonome est avant tout de faire des concessions, toujours.

4 – Conventions
Capitaliser sur l’apprentissage externe en misant sur les conventions acquises.
L’ergonomie ne permet pas de se démarquer, il faut passer par le design, le contenu, l’expérience utilisateur général. Ne pas oublier que l’on préfère ce que l’on connaît, tout simplement.

5 – Information
Informer l’internaute c’est de la politesse ! L’information ponctuelle et contextuelle est très importante et doit être associée à la notion de feedback : l’ordinateur doit acquiescer. Mais attention : avec qualité ! Il doit être visible à tout moment par l’internaute.

6 – Compréhension
Choix des mots et symboles : 75% du travail d’ergonomie, c’est ce qui va faire cliquer l’internaute ou pas ! (préférer les verbe aux adjectifs – lire l’article Comment les adjectifs peuvent tuer votre taux de conversion

Utiliser les mots : les icônes ne suffisent pas, bien choisir ces mots. Par exemple expliquer ce qu’est un fil RSS. Notre avis est toujours biaisé, demander à de vrais visiteurs grâce aux tests.

7 – Assistance
On doit guider l’internaute :
explicitement : mots (à défaut d’autre chose) ;
implicitement : organisation visuelle, format et comportement des objets.

Notion d’affordances = possibilités d’action suggérées par un objet. Sur le web, cela se résume à la question suivante : est-ce que je peux interagir avec ?

Attention aux contre-affordances : ne pas simuler un lien, sinon c’est une impasse qui amène à une déception. La déception est GRAVE en ergonomie.

8 – Gestion des erreurs
Postulat : l’internaute va se tromper.

3 manières de gérer :

avant l’erreur : protéger ;
après l’erreur : repérage et compréhension de l’erreur ;
au-delà de l’erreur : faciliter la correction.

9 – Rapidité
L’internaute ne dois pas perdre son temps : faciliter les clics et les interactions.

La loi de Fitts : une cible est d’autant plus rapide à atteindre qu’elle est proche et grande, ne pas recourir à la mémoire (libellés au hover par exemple). Ne pas demander à l’utilisateur de faire les choses plusieurs fois (champs de formulaire qui se vident lors d’erreurs). Penser à mettre des raccourcis pour aller plus vite lorsque l’utilisateur est un habitué.

10 – Liberté
Donner l’impression à l’internaute qu’il a le pouvoir : on ne doit pas lui imposer des choses et donc respecter les contrôles utilisateurs de base. L’internaute est un acteur ! Ne pas le rendre passif ou lui imposer des pubs comme s’il était devant la télévision.

11 – Accessibilité
Physique (surtout visuelle) et technologique.

12 – Satisfaction de votre internaute
Utilité : micro-fonctionnalités sur mesure qui démarquent le site de façon positive. Il faut attribuer une grande importance à l’esthétique et à l’expérience utilisateur globale : un site plus facile à utiliser s’il est beau et l’expérience plus mémorable s’il le design fait appel aux émotions positives de l’utilisateur.

Ne pas oublier l’importance de la qualité du service résultant de la puissance et de la fiabilité technique : il faut que ça marche !

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